"Thérèse disait qu'elle se compromettait follement. Je n'ai pas coutume
de m'occuper de l'opinion des autres, répondait Emma. La mienne me
suffit. Et je trouve plus honorable d'être au ban de la société qu'en
ses trônes d'honneur."
Elles vivaient d'espoir est un roman qui raconte l'émancipation de deux femmes, Emma et Thérèse. Elles tentent de construire ensemble, dans les années trente, une vie à la fois amoureuse et engagée, parallèlement à la montée des utopies et du nazisme. Un homme et la guerre vont les séparer. Leur histoire personnelle rejoint alors la grande Histoire et l'horrible beauté des tragédies.
Elles vivaient d'espoir est un roman qui raconte l'émancipation de deux femmes, Emma et Thérèse. Elles tentent de construire ensemble, dans les années trente, une vie à la fois amoureuse et engagée, parallèlement à la montée des utopies et du nazisme. Un homme et la guerre vont les séparer. Leur histoire personnelle rejoint alors la grande Histoire et l'horrible beauté des tragédies.
Ce livre s'annonçait passionnant et riche en émotions, mais j'avoue que malheureusement ce ne fut pas tout à fait le cas, du moins sur une partie du livre. Ce livre aurait pu être magnifique mais j'ai été déroutée par le style qu'à, ici, employé l'auteur. Je m'explique : ce récit est en quelques sortes les mémoires de la mère de l'auteur, Emma, dès les années 1920. Je m'attendais donc à une sorte de "journal intime" mais non, il s'agit ici de passages dont la lecture m'a semblé saccadée, sans cesse changeante, faite d'aller et retour qui forcément m'ont perturbé et ont rendu cette lecture, finalement, peu agréable.
Claudie Hunzinger nous parle d'Emma, femme libérer et en avance sur son époque ; qui aime la liberté et qui a sa façon de penser, qui diffère de celle de ces concitoyennes. C'est une jeune femme passionnée sur bien des aspects, tant dans ses amours (avec les hommes, avec Thérèse), que dans ses passions (elle aime la littérature, elle est très intelligente). Bref, c'est une femme en avance et qui ne se laisse pas facilement mener à la baguette ou dicter sa conduite. Emma était une femme passionnante, tout comme son amie Thérèse.
Malgré le style du récit, peu plaisant à mon goût, j'ai été émue par le destin de ces deux femmes qui m'ont bouleversé. L'engagement de Thérèse est franchement inoubliable : une grande figure de la résistance. Ces deux personnages féminins sont le trésor de ce roman, ainsi que la place de l'Alsace dans le conflit de la seconde guerre mondiale.
Autrement dit ce livre est très intéressant, les personnages inoubliable mais le point faible de ce récit, reste à mes yeux, le style, trop haché.
Je souhaite lire un autre ouvrage de l'auteur, notamment La survivance, que j'espère avoir entre les mains prochainement.
Je souhaite lire un autre ouvrage de l'auteur, notamment La survivance, que j'espère avoir entre les mains prochainement.